- MALDIVES - Actualité (1990-1996)
- MALDIVES - Actualité (1990-1996) P align=centerRépublique des MaldivesLes Maldives sont un des pays les plus pauvres du monde, ne couvrant que 80 p. 100 des besoins de leur population en nourriture, mais le niveau de vie s’est sensiblement élevé et la mortalité a reculé. L’économie est fortement axée sur la pêche (60 p. 100 des exportations en 1990-1991) et sur le tourisme. La croissance reste importante, mais le déficit budgétaire atteint 30 p. 100 du P.I.B. en 1993. Pour poursuivre ses investissements et conserver l’aide des donateurs, le gouvernement pourrait être contraint d’instaurer un impôt sur le revenu ou sur les sociétés.En 1991, le président Mamoun Abdul Gayoom (au pouvoir depuis 1978), accusé de corruption, repousse les demandes en faveur d’un Parlement entièrement élu (8 des 48 membres du Parlement sont encore désignés par le président) et établit la censure. En 1993, il obtient du Parlement un quatrième mandat de 5 ans, approuvé ensuite lors d’un référendum populaire par 92 p. 100 des voix. Dans son discours d’investiture, il promet que la prochaine élection sera ouverte à plusieurs candidats et que le gouvernement s’attachera à combattre la corruption.Malgré des offres alléchantes pour établir des bases militaires sur son territoire, le pays maintient sa politique de non-alignement. Les Maldives s’efforcent de s’intégrer dans la région et dans le monde musulman, de développer leurs relations avec les pays donateurs et de faire entendre leur voix dans les conférences sur l’environnement (les Maldives, dont aucun des 1 300 atolls ne s’élève à plus de 2 m au-dessus du niveau de la mer, sont menacées par la montée des eaux).
Encyclopédie Universelle. 2012.